Alias Caracalla2013

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A mini-serie  by Alain Tasma, broadcast on France and German Tv (France 3 & Arte). This film is based on the book by Daniel Cordier, who was Jean Moulin’s secretary.

To give a fresh feel to his well-worn subject, the director Alain Tasma rightly wanted to accentuate rhythm, energy and youthful vivacity in the visual themes. “Remember that Daniel Cordier was only 19 and a half when he pitched up in London in 1940”. Alias Caracalla stood out thanks amid the Resistance by taking a particularly bold stance: never showing a German soldier in the occupied France of 1942-43. “That reflects the principle governing Jacques Tourneur’s fantasy films in Hollywood,” explains Alain Tasma. The soundtrack was under the artistic direction of Alan Tasma. The soundtrack throws off beyond the musical codes of the 1940s. It is timeless and blends acoustic and electronic textures to transmit the state-of-mind of the characters and create a tension that permeates all the films.

Le 17 juin 1940, à Pau, Daniel Cordier, 19 ans, apprend avec stupéfaction la reddition du héros de la Grande Guerre, Philippe Pétain. Déterminé à “bouter les Boches hors de France”, il mobilise ses amis et tente de rejoindre l’armée stationnée en Afrique du Nord. Mais le petit groupe se retrouve à Londres, où un général encore inconnu, Charles de Gaulle, s’apprête à prendre la tête des Forces françaises libres. Après un an de formation militaire, le jeune Cordier est recruté par les services secrets puis parachuté à Lyon en juillet 1942 pour devenir le secrétaire de Georges Bidault. Il rencontre alors Rex, dont il ignore la véritable identité. Ce dernier, qui n’est autre que Jean Moulin, l’engage pour décoder les messages de Londres, assurer sa correspondance et maintenir le contact avec les réseaux de résistance.

Adapté des mémoires de Daniel Cordier, qui a participé au scénario, cette remarquable minisérie d’Alain Tasma offre un regard inédit sur la Résistance. Il capte la fougue d’une jeunesse indomptable prête à tomber pour la patrie. Mais au lieu de combats sanglants, c’est une guerre solitaire que Daniel Cordier dut livrer, avec une méfiance de tous les instants. Recruté par Jean Moulin, il fut le témoin privilégié des luttes intestines qui divisèrent la Résistance et du combat acharné de son mentor pour les étouffer. Au fil du récit, le réalisateur retrace avec subtilité l’évolution politique de son jeune héros, campé avec force par Jules Sadoughi : maurrassien convaincu au début de la guerre, Daniel Cordier se convertit aux valeurs républicaines au contact des grands hommes que la guerre mit sur son chemin